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Brighelli
-
Reussir les epreuves de culture generale aux concours administratifs de categorie a et b
Capysaliot, Marquetty, Dobransky
- Foucher
- Foucher Concours
- 2 Décembre 1998
- 9782216039432
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Reussir le concours de gardien de la paix et d'adjoint de securite
Boisson, Fontaine, Kermarec
- Foucher
- Foucher Concours
- 4 Janvier 2002
- 9782216090594
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Paraissant pour la rentrée 2024, un essai choc qui dénonce la propagation d'idées extrémistes au sein des salles de classe. Profs en danger ? Noyau familial trop présent ? Une réforme du système éducatif est nécessaire ! Par l'auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
Rentrée scolaire : le nouveau coup de gueule de Brighelli.
Samuel Paty, professeur d'histoire décapité en 2020...
Dominique Bernard, professeur de Lettres poignardé à mort dans son lycée d'Arras en 2023... Et tant d'autres menacés, insultés, agressés chaque jour dès qu'ils s'avisent de heurter les convictions des élèves et de leurs parents.
Pour les enseignants, l'école se fait désormais la boule au ventre, sous le regard suspicieux de mouvances religieuses radicalisées, soutenues parfois par les enseignants eux-mêmes.
Alors que l'École publique traverse une crise multiforme, Jean-Paul Brighelli plaide en faveur d'un système éducatif restauré et d'une laïcité intransigeante pour contrer l'emprise de l'entrisme islamiste.
Les enseignants doivent retrouver le droit d'instruire enfants et adolescents, sans s'autocensurer. Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces " hussards noirs de la République " que furent jadis les instituteurs ? -
Dans les rouages de la Fabrique du crétin.
Neuf élèves sur dix sont confinés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs.
Les autres pratiquent l'entre-soi. L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se prive ainsi de 90 % de ses forces vives.
En prétendant rectifier ce déséquilibre, les politiques publiques sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction. Un système à deux vitesses s'est mis en place.
Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, ni de surnoter les élèves. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire. -
La fabrique du crétin : vers l'apocalypse scolaire
Jean-Paul Brighelli
- Archipoche
- 24 Août 2023
- 9791039203753
" Brighelli décrit la "déroute' du système scolaire français. " Marianne La mort programmée de l'école L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l'a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l'être.
Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborer.
Près de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, " pédagogisme ", méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Pape Ndiaye n'empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel Blanquer.
L'École est au pied du mur : elle sera " soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection ". Est-il trop tard pour réagir ? -
Soleil noir : Un médecin à la cour de Louis XIV
Jean-Paul Brighelli
- Archipel
- Romans
- 6 Juin 2024
- 9782809848304
Alors que s'organisent les persécutions contre les protestants dans la France de Louis XIV, un jeune seigneur cévenol et son ami médecin se rendent à Versailles pour demander audience au Roi Soleil... Un roman historique " à la Dumas ", foisonnant et captivant.
Ombres et lumières à la cour du Roi Soleil.
Languedoc, 1685. Sous l'influence de Madame de Maintenon, Louis XIV a révoqué l'Édit de Nantes : les protestants doivent se convertir - ou mourir. Déjà les premières dragonnades ont lieu dans les Cévennes : le prétendu marquis de Souvré, cruel et vaniteux, se fait un devoir de passer les huguenots par le fer et par le feu.
Pierre d'Aumelas, fougueux seigneur d'un des villages martyrs, décide de porter une protestation à Versailles. Accompagné de son jeune frère de lait Balthazar, descendant de Maures espagnols et médecin déjà réputé, le voilà qui chevauche vers Paris.
Mais obtenir une audience du roi est difficile, d'autant que Sa Majesté est gravement malade. Et que Souvré est prêt à tout pour causer sa perte. Pierre s'en remet dès lors au Grand Condé, auprès duquel il a jadis guerroyé dans les Flandres...
Duels sans merci, intrigues amoureuses, festins orgiaques, massacres, viols, exécutions : voici l'envers du " Grand Siècle ", miné par les querelles au sommet de l'État, les ambitions de Louvois, la vieillesse de Condé.
Fondé sur des faits vrais, ce roman de cape et d'épée offre le portrait d'une France plongée dans un " petit âge glaciaire " et sur laquelle le Roi-Soleil jette autant d'ombre que de lumière. -
La fabrique du crétin Tome 2 : vers l'apocalypse scolaire
Jean-Paul Brighelli
- Archipel
- 24 Mars 2022
- 9782809843972
La mort programmée de l'école.
Depuis le succès de La Fabrique du crétin, paru en 2005, une question revient sans cesse : « Pourquoi l'Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont conduit à l'apocalypse scolaire que nous connaissons ? » Avec cette « suite », Jean-Paul Brighelli dresse le bilan. Nos renoncements, notre laïcité à géométrie variable, le nivellement par le bas, l'Histoire réécrite, la tolérance à l'intolérance religieuse, notre faiblesse face aux revendications de toutes natures... Autant de raisons qui expliquent le processus de déstructuration de l'École, que l'on a voulu démanteler car elle représentait l'Ancien Monde. La modernité ne voulait pas de citoyens pensants, informés, critiques et cultivés. La culture, de nos jours ? Une macédoine d'idées toutes faites, de poncifs écoeurants, de programmes télévisés abrutissants et de distance critique nulle.
Quelles décisions, quels partis pris, chacun se greffant sur le précédent et l'amplifiant, ont créé cette spirale descendante qui a entraîné l'École vers le fond ? C'est cet enchaînement que vise à décrire cet essai. Car les décadences n'arrivent jamais par hasard. Et tout le malheur de Cassandre, comme on le sait, est qu'elle dit la vérité mais que personne ne la croit. Ainsi meurent les civilisations - celle de Troie comme la nôtre.
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Malraux : La création d'un destin
Christian Biet, Jean-Luc Rispail
- GALLIMARD
- 4 Décembre 1987
- 9782070530298
L'histoire de la vie de Malraux n'est pas seulement ce «misérable petit tas de secrets» qui serait le lot, à l'en croire, de toute biographie. C'est l'aventure d'un homme-Janus, dandy pilleur de temples, dilettante sans diplômes et écrivain reconnu à 30 ans maître du roman contemporain sans en avoir publié un seul dans les quarante dernières années de son existence, compagnon de route des communistes et ministre de la V? République, grand admirateur de Mao et du général de Gaulle. C'est aussi l'histoire d'un homme-Protée, capable de s'insinuer dans l'intimité des plus grands, et d'en faire ses créatures, prestidigitateur de l'histoire de l'Art, inventeur des maisons de la culture, scénographe inspiré des rites républicains. Malraux aura vécu sa vie comme un roman, mieux qu'un roman, de Bondy la Grise à l'enfer vert du Cambodge, de Teruel la Rouge aux maquis du Périgord noir, des ors du Palais-Royal aux drapeaux tricolores du Panthéon.
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Haut lieu du tourisme pour le panorama qu'il offre sur la rade de Marseille, le château d'If fut bâti sous François Ier. Longtemps, les Marseillais le perçurent comme une première et arbitraire tentative de contrôle de leur cité, autrefois autonome, par le pouvoir royal - avant même l'édification des forts du Frioul par Henri IV, et surtout des forts Saint-Jean et Saint-Nicolas par Louis XIV. C'est un monument méconnu, archaïque par ses formes encore médiévales, mais moderne pour son rôle dans la défense des côtes du royaume. La fonction carcérale a très tôt pris le pas sur le rôle militaire : trois siècles durant, le château a servi de prison à des hôtes célèbres, ou anonymes. C'est enfin, depuis Dumas et Le Comte de Monte-Cristo, le lieu par excellence d'un mythe littéraire, dont l'identité est désormais chargée d'une réalité imaginaire.
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Haut lieu du tourisme pour le panorama qu'il offre sur la rade de Marseille, le château d'If fut bâti sous François Ier. Longtemps, les Marseillais le perçurent comme une première et arbitraire tentative de contrôle de leur cité, autrefois autonome, par le pouvoir royal - avant même l'édification des forts du Frioul par Henri IV, et surtout des forts Saint-Jean et Saint-Nicolas par Louis XIV. C'est un monument méconnu, archaïque par ses formes encore médiévales, mais moderne pour son rôle dans la défense des côtes du royaume. La fonction carcérale a très tôt pris le pas sur le rôle militaire : trois siècles durant, le château a servi de prison à des hôtes célèbres, ou anonymes. C'est enfin, depuis Dumas et Le Comte de Monte-Cristo, le lieu par excellence d'un mythe littéraire, dont l'identité est désormais chargée d'une réalité imaginaire.
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En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque.« La France, ton français fout l'camp ! » : baisse dramatique du niveau orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes de l'apprentissage de la langue, « négociations » en classe sur la graphie et « simplification » de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ; utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes instances françaises, y compris des candidats à la présidence de la République...
Tout révèle une inspiration commune : la langue, c'est la Nation, et dans le grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues.
Du coup, les « communautés » s'organisent autour de leurs propres langages, et y sont souvent encouragées par l'institution éducative : l'arabe ou le turc oui, mais le français, de moins en moins. Si la langue française est la base de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de douze siècles.
Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec elle.
Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à l'horizon 2030, ce sera fait.
Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au sort qui nous est promis par le néo-libéralisme : intégrer et assimiler la mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire. C'est par la langue que nous pouvons résoudre les tensions entre « communautés » - un joli mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des citoyens français.
C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle. -
Une école sous influence ou Tartuffe-roi
Jean-Paul Brighelli
- Folio
- Folio Documents
- 14 Février 2008
- 9782070345151
Le barbare nouveau est arrivé. Conforté dans son ignorance par un système scolaire qui privilégie le droit de dire des bêtises plutôt que la liberté de penser, et préfère la Pédagogie molle au dur apprentissage des savoirs, il assène, dans une langue mutilée, ses certitudes glauques : mépris des filles et des femmes, haine de la science et de la réflexion, préjugés d'hier et d'aujourd'hui. Bien que minoritaire, il fait régner sa loi, de l'école au lycée - et au-delà. Car la violence est le mode d'expression favori de ce mutilé de l'intellect. Comment en sommes-nous arrivés là ? Par quel enchaînement létal de bonnes intentions, de prêt-à-penser flasque et de lâchetés cumulées avons-nous laissé l'école s'éloigner de l'idéal laïque de l'Instruction publique ? Au nom de quelle fausse idée de la démocratie et de l'égalité des chances avons-nous trahi la République, et conforté les inégalités ? Une école sous influence raconte l'ascension de Tartuffe, l'homme idéal du politiquement correct. Ou comment «Tartuffe-roi» a pris le pouvoir, piétinant au passage l'école de la République - et la République.
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L'école se meurt, l'école est morte : enseignants ou parents, pédagogues et politiques, tous sont d'accord sur le constat. Le Savoir est lettre morte. La baisse de niveau généralisée a accentué l'inégalité des chances. L'ascenseur social est en panne. Les élèves eux-mêmes, peu flattés d'être désormais des « apprenants », et de décrocher un bac dévalué, souhaitent que l'on sonne la fin de la récréation. À bonne école. est un livre de propositions. Son objectif central est de réconcilier le diplôme avec la compétence, et avec la connaissance, afin que chacun aille au plus haut de ses capacités. Programmes et formations doivent désormais viser l'excellence, parce qu'il faut de nouveaux maîtres pour de nouvelles ambitions.
Aucune vaine polémique dans ce livre. Ni élitisme forcené, ni nostalgie exagérée : après La Fabrique du Crétin, Jean-Paul Brighelli a rassemblé les suggestions de ses lecteurs, pour que vive l'école. Normalien, agrégé de lettres, après trente ans d'expérience dans les établissements les plus divers, il a décidé de mettre sa colère au service de l'Éducation.
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Que faire après le bac ? Dans le maquis des formations, au gré des offres ou des envies, que choisir, où aller ? Oser, ne pas oser... L´université ou une prépa, un BTS ou un IUT, une licence classique ou un double diplôme ? Et pour faire quoi, après ?
Questions cruciales que se pose l´élève de terminale au moment de choisir sa filière post-bac. Et que retrouve, un jour ou l´autre, l´étudiant déjà engagé dans le supérieur.
Ces questions, Valérie Pécresse a décidé d´y répondre. Ministre de l´Enseignement supérieur et de la Recherche pendant plus de quatre ans, elle a accompagné les universités sur le chemin de l´autonomie - une réforme qui a radicalement changé leur visage et leur rôle au sein de l´enseignement supérieur.
La nouvelle université, c´est une université où tous les choix sont possibles, une université ouverte sur les filières courtes, sur les écoles, une université qui prend toute sa place dans le parcours qui doit conduire l´ensemble des bacheliers à l´emploi.
Avec Jean-Paul Brighelli, Valérie Pécresse propose aux élèves, aux étudiants et aux parents de les guider dans cet univers en pleine transformation. Nouveau premier cycle universitaire ou nouvelle première année de médecine, mais aussi passerelles après le BTS ou un IUT, ou bien encore classes préparatoires à l´université : autant de possibilités à découvrir avant de choisir.
Une seule règle : pour prendre la bonne décision, il faut savoir se confronter aux réalités sans renoncer à ses ambitions ni à ses rêves.
Valérie Pécresse est ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l´État, porte-parole du gouvernement. Elle a été ministre de l´Enseignement supérieur et de la Recherche de mai 2007 à juin 2011.
Jean-Paul Brighelli est professeur de lettres et essayiste. Il a déjàécrit Tireurs d´élites (Plon, 2010) et La Fabrique du crétin (Jean-Claude Gawsewitch éditeur, 2005).
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Alexandre Dumas ou les aventures d'un romancier
Christian Biet, Jean-Luc Rispail
- GALLIMARD
- Decouvertes Gallimard : Serie Litteratures
- 21 Novembre 1986
- 9782070530212
Dandy génial, écrivain prolifique, historien chevronné, amoureux célèbre, amateur d'art éclairé, journaliste à la plume alerte, dramaturge de talent, voyageur infatigable, Alexandre Dumas fut tout cela. Un de ces hommes rares à qui leur époque colle si parfaitement à la peau ou qui s'identifient si totalement à elle qu'ils en deviennent un emblème. Alexandre Dumas est une figure absolue du XIXe siècle. Personnage haut en couleur, polyvalent complet qui ne se prenait pas pour autant pour un spécialiste en tout, celui qui eut assez d'ironie sur lui-même pour dire «L'histoire est un clou auquel j'accroche mes romans» connut avec Le Comte de Monte Cristo puis avec Les Trois Mousquetaires un succès populaire rarement égalé par un écrivain de son vivant.
Christian Biet, Jean-Luc Rispail et Jean-Paul Brighelli endossent les habits d'Athos, de Porthos et d'Aramis, pour retracer, en un récit magistral et enlevé, l'aventure d'une vie qui s'apparenta à une oeuvre, et celle d'une oeuvre qui ressemble à une vie.
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Trafic d'art en eaux troubles.
Paris, début des années 1990. Pierre Loutrel, professeur d'université et spécialiste d'histoire de l'art conseillant une maison de ventes aux enchères, est contacté pour évaluer un Fragonard apporté par un avocat louche. Or, l'oeuvre, si elle est authentique, provient d'une collection de tableaux dérobés par les nazis...
Loutrel est alors approché par un agent américain, agissant pour le compte d'un organisme nébuleux. Selon lui, ces ventes aux enchères camoufleraient en réalité un vaste réseau lié à l'extrême droite et utilisant des fonds issus des mafias d'Europe de l'Est.
En quête de la vérité, Loutrel part à la recherche des cerveaux de l'opération et fait la connaissance d'un octogénaire allemand, installé à Munich, qui veille jalousement sur un trésor d'oeuvres volées à des Juifs pendant la guerre.
C'est le début d'une traque mêlant anciens nazis, mafieux russo-ukrainiens et oeuvres d'art inestimables.
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La Corse : Île de Beauté, terre de Liberté
Jean-Paul Brighelli
- GALLIMARD
- Decouvertes Gallimard
- 8 Avril 2004
- 9782070314133
Kyrnos, Kallistè, Corsica : autant de noms, autant d'îles. Les Corses eux-mêmes savent-ils bien quelle image de leur île sous-tend leurs rêves ? L'île de Beauté, faite de paysages uniques ? L'île des révoltes, toujours assaillie, jamais vaincue - et quand bien même, jamais dominée ? Cette terre de liberté qui n'en a jamais vraiment joui - qu'elle subisse le joug romain, maure, pisan, génois ou français - et qui s'identifie à des héros défaits, de Sampiero Corso à Pascal Paoli, donne du fil à retordre à la République depuis plus de deux siècles. Elle n'est pas avare de la souffrance des autres, elle n'est pas chiche de son propre sang. La Corse souffre de dédoublement de personnalité - et aucun de ses masques n'est vraiment authentique. Jouant un jour la tradition, revendiquant le lendemain son droit à la modernité, repoussant la France et attendant souvent tout d'elle, la Corse séduit et exaspère. Le temps est venu de déconstruire les légendes, d'ôter les masques. Suivre pas à pas l'histoire de la Corse, comme le fait ici Jean-Paul Brighelli, c'est entrer dans l'un des plus formidables chantiers de mythes que l'Histoire ait eu un jour la fantaisie d'ouvrir.
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« Il nous a fallu du temps pour comprendre que "liberté sexuelle" était en fait un oxymore. Du moins dans le sens que l'on donne aujourd'hui au terme - une liberté faite de voyeurisme, de vénalité, de répétitions et, au fond, de conformisme. Bref, ce que l'on appelle désormais pornographie.
Pour éviter les aléas liés à la circulation de marchandises, le système a eu l'idée d'en vendre seulement l'image - et de modifier en profondeur le désir afin qu'il se contente de ces images, et accepte d'en payer le prix exorbitant.
Coup double : on vend du virtuel, du vent, et on transforme l'acheteur pour qu'il s'en contente. La pornographie se paie cash. En traumatismes, violences, mépris des autres et de soi-même. Eros et Thanatos, dans le même bateau.
Toutes ces petites morts simulées font un grand cadavre - celui de notre civilisation. Sous les projecteurs des studios, on détruit les Lumières.
Cet essai volontairement provoquant tente de resituer la pornographie dans le cadre de la vulgarité contemporaine. Et de redonner au libertinage ses lettres de noblesse. Double tâche, double combat perdu - mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Jean-Paul Brighelli
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Douze coups de minuit ; 12 contes sensuels pour Noël
Brighelli/Carmin/Rey
- Blanche
- 15 Novembre 2007
- 9782846281850
Pour célébrer Noël dans la joie et la sensualité, nous avons demandé à 12 auteures de nous entraîner dans des aventures amoureuses, tendres ou explosives suggérées par cette fête traditionnelle tournée vers l'amour de son prochain. Douze femmes à la plume bien trempée se sont donc attelées à nous confectionner de savoureuses friandises à mettre dans nos petits souliers. Et pour que la fête soit encore plus belle, 6 dessinateurs sensuels illustrent chaque nouvelle.
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Fin de récré ; pour une refondation de l'école
Brighelli J P
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 13 Mars 2008
- 9782350131214
Après La Fabrique du Crétin, autopsie d'une École moribonde ; À bonne école, cadre de propositions générales pour remettre le système debout ; et Une école sous influence, dénonciation des mainmises idéologiques sur le système éducatif, Fin de Récré propose un corps de mesures concrètes, de la maternelle à l'université - des méthodes de lecture au recrutement des enseignants de demain.
Quatre temps scandent ce livre - le dernier, c'est promis, que Jean-Paul Brighelli produira sur l'école. Quels élèves construire au primaire ? Que leur apprendre et comment ? Quel cadre leur donner, de façon à résorber, au plus vite, aussi bien les insuffisances pédagogiques que les errements éducatifs qui amènent si souvent des enfants à adopter des attitudes peu compatibles avec l'acquisition d'un vrai savoir. Pour le collège, après avoir examiné l'alternative collège unique / collège diversifié, Fin de Récré passe en revue l'enseignement disciplinaire et, quitte à choquer les habitudes les plus enracinées, tente de repenser les programmes, clé de toute réussite. Pour ce qui est du lycée, - sans oublier le lycée professionnel et l'enseignement technique, si dévalorisés aujourd'hui -, c'est à partir d'une étude attentive du baccalauréat, de ses contenus, de ses failles, des attentes des élèves, de leurs familles et de l'institution, que l'on doit repenser les cursus : cursus unique à options, ou cursus multiple ? La formation des maîtres occupe enfin le dernier quart de l'ouvrage. Membre du jury du CAPES, Jean-Paul Brighelli ouvre des pistes pour pallier l'insuffisance chronique des effectifs enseignants, rendre la profession enfin attractive, à un moment où les départs en retraites massifs font craindre une crise des recrutements, et redéfinir les missions, afin de susciter les vocations indispensables.
C'est en définitive un "Demandez le programme" qu'a écrit Jean-Paul Brighelli, au moment où un nouveau ministère se confronte enfin à la réalité, et entreprend dans le désordre, de répondre aux attentes. Fin de Récré est tout autant une mine d'idées qu'une provocation aux idées - ce livre est le vôtre, celui que vous pourriez demain écrire.
Jean-Paul Brighelli est normalien, agrégé de lettres et professeur en classes préparatoires. Outre des romans et des essais, il est auteur de nombreux manuels scolaires à l'usage des ignorants. Ses 3 derniers ouvrages ont rencontré un énorme succès en librairie et sont devenus incontournables pour comprendre l'école d'aujourd'hui.
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Reussir le concours de gardien de la paix police nationale
Kermarec
- Foucher
- Foucher Concours
- 2 Février 1998
- 9782216038558