Filtrer
Support
Gisèle Pineau
-
Le roman solaire de l'histoire d'amour entre Man Ray et la jeune Ady Fidelin.
Lorsque Man Ray, quarante-quatre ans, et Adrienne Fidelin, dix-neuf ans, se croisent au Bal colonial de la rue Blomet dans le Paris des Années folles, naît entre eux une histoire d'amour intense, qui durera quatre années avant d'être brutalement interrompue par la guerre. Des années de complicité et de passion qui les marqueront tous deux à vie.
Gisèle Pineau, par la voix d'Ady, fait revivre ce bonheur suspendu. Obligée de quitter sa Guadeloupe natale à l'âge de quinze ans pour s'installer à Paris, la jeune femme séduit bientôt Man Ray et se voit entraînée par le grand artiste américain dans la vie de bohème qu'il mène avec ses amis. Car, à Montparnasse, comme durant les étés à Mougins avec Paul et Nusch Éluard, Pablo Picasso et Dora Maar, Lee Miller et Roland Penrose, les instants sont d'une liberté sexuelle et intellectuelle sans pareille. C'est un âge d'or que raconte Ady, un temps de nouveauté et de création dont les protagonistes sont des géants de l'histoire de l'art.
Gisèle Pineau a écrit le roman vrai d'Ady, le " soleil noir " de Man Ray - une femme toute de grâce, dont Éluard aurait assuré qu'elle avait " des nuages dans les mains ". -
Gisèle Pineau interroge la possibilité de vivre avec les ombres des ancêtres. Le roman vibrant de générations marquées par l'histoire commune de l'esclavage.
Margy et Yaëlle vivent en Guadeloupe. Pour ces amies-soeurs, tout se partage depuis l'école maternelle : les premières fois avec des garçons, les épreuves du bac ratées, les danses et sorties la nuit, les rêves d'une vie d'artiste, la violence des hommes et la foi en leur rédemption. Quand, à la demande de son petit ami Benja, Margy avale une trentaine de boulettes de cocaïne et réussit sans accident à débarquer en France, elle en déduit que c'est là de l'argent facile, l'espoir d'un avenir meilleur. Alors pourquoi ne pas enrôler son amie dans le business ? Yaëlle à son tour y voit une échappatoire. Mais en plein vol vers Paris, elle est prise de convulsions : les capsules se rompent, l'une après l'autre, répandant la cargaison dans son corps.
D'autres femmes avant elle avaient rejoint Paris : Annette, sa tante, qui a fui très tôt dans l'espoir d'enterrer un secret honteux. Joycy, une jeune Nigériane, échappée des réseaux de prostitution, qui aspire à une seconde chance. Et Maya, étudiante métisse qui cherche à connaître les origines de son père, inconnu au bataillon. Y aurait-il un lien entre tous ces destins ?
Roman magistral où se tissent les vies de femmes et d'hommes reliés par un héritage invisible de douleur, La vie privée d'oubli analyse les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes. En explorant la place de la mémoire intime et celle de la mémoire collective dans le déroulé de nos existences, Gisèle Pineau interroge : comment panser les plaies d'un autre âge ? -
«Elle s'ouvrait. Se cabrait. Se laissait tourner et retourner, pénétrer... En redemandait. Voulait les sentir, durs, en elle... Ils entraient, gratis, tâtaient sa chair, goûtaient sa peau. Fallait qu'elle soit prise. Possédée. Traversée, sans paroles, par des sexes d'hommes. Ça la prenait, comme ça, comme une fièvre. À ces moments-là, elle ne gouvernait plus son corps. Elle consommait du sexe, le sexe dressé des hommes. En redemandait. En rêvait parfois. Et se réveillait en sursaut, au milieu de ses nuits, avec l'envie d'un corps d'homme ajusté au sien. Fallait qu'elle soit prise, possédée, traversée...» Dans la frénésie sexuelle, Mina Montério tente de se perdre et d'échapper aux fantômes qui la hantent et l'escortent depuis son départ de la Guadeloupe. En particulier, celui de sa soeur Rosalia, brûlée vive là-bas dans un incendie. Pour s'en défaire, il faudra que Mina aille en Guadeloupe, sur les lieux des drames de son enfance... Où, derrière les apparences, se cachent souvent des haines nourries par des sortilèges maléfiques.
-
À chaque fois qu'un docteur lui confirmait qu'elle portait un enfant, Gina éprouvait aussitôt l'étrange et merveilleuse sensation de flotter dans un temps parallèle. Elle était alors intimement persuadée de détenir un pouvoir qui s'activait en elle dès la première semaine de gestation, se déployait jusqu'à la délivrance et s'amoindrissait au fur et à mesure, avant de disparaître d'un coup, le jour même où sortait la troisième dent de l'enfant.
Pour Gina Bovoir, attendre un bébé est un moment d'exception. Elle a déjà sept enfants de pères différents. Enceinte de son huitième petit, elle s'en réjouit en secret avant d'annoncer la nouvelle à son entourage. C'est sa façon de fuir le réel et les soucis du quotidien. Car Gina vit dans un quartier difficile, la Ravine claire, un ghetto désolé, violent, abandonné des pouvoirs publics. Après chaque accouchement, Gina promet de ne plus tomber enceinte, mais 'rechute' systématiquement. Sharon voit sa mère sa mère s'éloigner un peu plus de ses grands enfants. La filette supportera-t-elle un nouveau petit frère?
À travers cette chronique douce-amère et les destins singuliers de ses personnages, Gisèle Pineau brosse aussi le portrait de la Guadeloupe d'aujourd'hui, tiraillée entre ses douleurs anciennes et ses fléaux modernes.
-
Quand Félicie apprend qu'elle va retrouver sa mère en France, elle comprend vite qu'il va falloir laisser seule sa grand-mère, Man Ya, qui l'a élevée.
Quand, dans une cité de la banlieue parisienne, elle fait la connaissance de sa mère, de Papa Jo et de son nouveau petit frère, elle supporte un peu mieux sa nouvelle vie.
Quand elle se lie d'amitié avec un camarade de classe venu, lui aussi, d'ailleurs, elle ne rêve que d'une chose : luire faire connaître son île lointaine.
Un roman plein de tendresse, d'humour et se sensibilité qui enchantera aussi bien les jeunes que leurs aînés. -
Difficile de vivre dans cette Ile-de-France inhospitalière, au coeur des années 60, lorsqu'on est une petite guadeloupéenne exposée à la compassion ou à la dérision des "Blanche Neige", "Charbon et Cie" ou autres appellations pas vraiment drôles...
Gisèle a une alliée : Julia, dite Man Ya, la grand-mère, venue en France pour fuir les brutalités de son mari. Man Ya qui ne se résout pas à cet ici-là de froideur et de mépris, à ces villes bétonnées, à ces mots indéchiffrables, à cet hiver continuel. Pour l'enfant, Man Ya sera le refuge d'amour et de sagesse ; elle lui donnera la plus belle patrie qui soit, celle de ses mots et de sa mémoire chantante.
Couronnée en 1994 par le Grand Prix des Lectrices de Elle pour son roman La Grande Dérive des esprits, Gisèle Pineau nous offre une autobiographie riche d'humanité et d'enseignements sur le présent. Elle impose un ton, fait d'émotion et d'humour, dans cette prose créole qui nous donne aujourd'hui tant d'écrivains et de conteurs.
Récit d'enfance bouleversant, exercice d'humour et de lucidité, L'Exil selon Julia est une invitation discrète à une réflexion aujourd'hui capitale sur le déracinement, l'accueil et la mixité.
Hugo Marsan, Le Monde.
-
Le récit subjuguant de trois générations de femmes éprises de liberté Qui parle en vous ? Qui vous raconte les histoires qu'à votre tour vous transmettrez ? Pour répondre à ces interrogations, Gisèle Pineau a choisi de remonter le cours des vies de quatre femmes. Celles qui l'ont construite.
Angélique, l'ancêtre esclave, qui connut les temps perturbés de l'abolition puis du rétablissement de l'esclavage, gagna sa liberté et finit par épouser le Sieur Pineau. Julia, la grand-mère, profondément attachée à son pays, la Guadeloupe, mais contrainte à l'exil pour fuir un mari trop violent. Gisèle, la grand-tante, qui se laissa mourir de chagrin à vingt-sept ans, après avoir perdu son jeune époux. Et puis Daisy, la mère, qui, au plus gris de l'exil et de ses malheurs, se tint toujours debout pour ses enfants et rêva sa vie dans les romans d'amour.
Avec son livre le plus personnel - et peut-être le plus émouvant -, Gisèle Pineau fait revivre ses quatre femmes dans la geôle noire de la mémoire. Quatre femmes, quatre époques de l'histoire antillaise, quatre inoubliables destins. -
Au sommet du Morne Câpresse, dans un véritable jardin d'Éden, vit la mystérieuse Congrégation des Filles de Cham. Dirigée par la soeur Pacôme, la communauté recueille des femmes blessées par la vie:meurtrières, droguées, prostituées... Soumises à une hiérarchie inflexible, des dizaines d'adeptes oeuvrent pour panser les plaies de ces filles perdues et faire respecter des rites stricts. C'est en désespoir de cause que Line, à la recherche de Mylène, sa soeur disparue, grimpe sur le Morne et s'adresse aux Filles de Cham:mais ses questions gênantes perturbent le bel ordonnancement. Derrière les apparences idylliques, ces femmes cacheraient-elles quelques lourds secrets? Gisèle Pineau tisse, avec Morne Câpresse, un roman à suspense aux allures de fable, dans lequel la quête d'une femme débouche sur un portrait sans concession de la Guadeloupe contemporaine.
-
" la vie de léonce aurait pu aller douce.
En 1932, il touchait ses vingt ans. c'était un beau nègre noir au torse musculeux façonné par les travaux des champs. tous les gens d'ici-là saluaient sa hardiesse au labeur et le bon esprit qui conduisait ses jours. si les femmes ne marchaient pas après lui, c'est qu'à traînait une natale infirmité. " ce roman retrace la grande drive des esprits, dérive entre soleil et ombre, entre amour et mort, la fulgurante ascension et la déchéance des hommes sous l'oeil narquois des esprits, dans les mornes de guadeloupe.
La grande drive des esprits a reçu le prix carbet de la caraïbe en 1953 et le grand prix des lectrices de elle en 1954.
-
Folie, allée simple ; journée ordinaire d'une infirmière
Gisèle Pineau
- Philippe Rey
- Fugues
- 3 Avril 2014
- 9782848763910
« Pourquoi je fais ce métier tellement ingrat ?
Trente ans que je suis là. à l'hôpital psychiatrique.
Là où la mort rôde à toute heure.
Là où la folie est un aller simple.
Là où la douleur s'expose sans fard.
Là où on rit sans raison ni jugement.
Là où les cris sont un langage ordinaire.
Là où l'angoisse étreint et poisse. » Infirmière dans un service de psychiatrie depuis l'âge de vingt ans, Gisèle Pineau raconte, avec sobriété et intensité, ce métier « extraordinaire. puisqu'on se tient à l'extérieur, en bordure de la norme, du normal, de la normalité ». Elle revient sur son propre itinéraire : son arrivée en métropole, la faculté de Lettres et les petits boulots, les après-midis avec la vieille Lila aux souvenirs contrastés. Et surtout, elle fait partager son quotidien à l'hôpital, cet apprentissage permanent, et difficile, auprès des malades - ces « fous » que la société ne veut pas voir, isole, et aide de moins en moins.
Gisèle Pineau décrit l'ordinaire, les rituels, les délires des uns et des autres, les trop nombreux suicides qu'on ne sait pas empêcher, les dépressions profondes, la paranoïa sans limite, le manque de places dans les services, les crispations autour du 4 heures, les insultes parfois suivies de coups. Mais aussi - cela arrive -, les moments de répits lumineux, quand le dialogue et le rire parviennent à s'immiscer.
Et toujours en arrière-plan, l'écriture, son formidable « délire à elle », l'infirmière-écrivain, vie parallèle inépuisable qui lui permet de trouver son équilibre.
-
Lorsque, venue de Guadeloupe, Sybille arrive à Paris avec son jeune fils Marcello, elle trouve hospitalité et affection auprès de Lila. Extravagante et merveilleuse Lila, tour à tour cocasse et pathétique, hantée par trop de souvenirs. Tandis que Sybille songe aux hommes disparus de sa vie - son père, son petit-frère mort-né -, Lila se souvient de son amour pour Henry, fils d'une cuisinière noire et d'un riche héritier blanc des Caraïbes anglaises, rencontré dans la liesse de la Libération.
Marcello grandit entouré des fantômes des hommes qui ont traversé la vie des deux femmes. Lorsqu'il apprend que son père est encore en vie, il décide, contre la volonté de sa mère et de Lila, de rejoindre la Guadeloupe pour le retrouver. Après son départ, Lila n'aura plus qu'une idée en tête : se rendre en Amérique et retrouver son fils.
D'un bord à l'autre de l'océan, d'un bout à l'autre du temps, malgré les dénégations, subsiste pourtant l'amour, cette âme prêtée aux oiseaux qui, de contes en légendes et de coeur en coeur, se rit des interdits en dénouant les jeux du destin et des tragiques vanités des hommes.
-
«Je savais que j'étais née en Guadeloupe et que j'étais arrivée à l'âge de quatre ans chez Tata Michelle. J'en avais neuf, cette année-là où ma mère s'était présentée à la ferme avec sa lettre officielle qui l'autorisait à me reprendre. Cependant, même en forçant ma mémoire à réveiller des souvenirs endormis, sans mentir, j'avais l'intime conviction d'avoir toujours vécu dans la ferme de la Sarthe, auprès de ma Tata Michelle, la plus grande fan de Joséphine Baker, de Pépé Marcel, le seigneur des forêts magiques, et de Mémé Georgette toquée des crimes de sang.» En 1984, Josette débarque en Guadeloupe. Elle découvre Théodora, sa grand-mère, et sa case peuplée de fantômes et d'esprits retors. Au pays natal, à la fois brutal et enchanteur, les fleurs qui s'épanouissent exhalent les secrets d'un passé fané et tourmenté. À la recherche de ses racines, ballottée et écartelée entre les mondes barbares, Josette va sur les traces de sa mère et prend parfois des airs de Joséphine Baker...
-
-
Plus de 300 cartes postales anciennes de la Guadeloupe en 1900.
Avec plus de 300 cartes postales anciennes, La Guadeloupe d'antan est une invitation à un voyage dans la Guadeloupe du début du siècle.
L'ouvrage est articulé autour de quatre grands chapitres : Pointe-à-Pitre et les communes de la Grande-Terre, Basse-Terre et les communes de la Basse- Terre, les Dépendances (les Saintes, Marie-Galante, la Désirade, Saint- Martin et Saint-Barthélémy), et la vie quotidienne en Guadeloupe au début des années 1900. Chaque Guadeloupéen pourra donc retrouver les lieux qu'il connaît -; ou qu'il a connus -; et découvrir ou se souvenir de la Guadeloupe du début du XXe siècle. -
-
-
Par ses manières fantasques et les courbes marines de son corps, Siréna a défrayé la chronique dans les années 1980. Certains juraient qu'avec sa voix, ses chansons tristes et ses parfums, elle envoûtait les gens. A saint-Robert, petite commune de la Guadeloupe, personne n'a oublié sa mort inexpliquée survenue un 14-juillet sur le Morne Dorius. Une trentaine d'années plus tard, hantées par le souvenir de la Sirène, les nouvelles générations ont pris la relève tandis que les anciens remâchent leurs regrets. Sans doute, le temps est venu pour les parfums d'exhaler leurs secrets.
-
Noire et haïtienne, la petite Alizée à été adoptée par une famille de Français blancs. A treize ans, elle commence à prendre conscience de sa différence et se pose mille questions sur son pays natal. Entre rêve, réalité et mythologie, l'odyssée d'Alizée retrace le tumultueux parcours d'une adolescente en quête de ses origines caribéennes. Auteure d'une vingtaine de romans, Gisèle Pineau a commencé à écrire à l'âge de dix ans.
Récompensée à de nombreuses reprises par des Prix littéraires dont Le Grand Prix des Lectrices de ELLE et le Prix Carbet, l'écrivain raconte l'exil, les chemins de l'identité, l'altérité, le choc des cultures, l'émigration et le racisme ordinaire.
-
Une trentaine d'années après le viol sauvage qu'ils ont commis, sept hommes voient se dessiner le visage de la vengeance et la couleur de l'agonie. La mort leur court après telle une ombre sans pardon. Au commissariat de Pointe-à-Pitre, Jessy Cantor, une guadeloupéenne au caractère trempé de retour au pays, et Dan Berlot mènent l'enquête, rassemblant des témoignages et des indices aussi hétéroclites qu'effrayants. La Couleur de l'Agonie nous plonge dans une Guadeloupe aux multiples visages. Des ghettos de la grande ville gangrenés par le crack aux campagnes secrètes où officient les gadézafè, les enquêteurs pisteront les mystérieux justiciers jusqu'à remonter à l'origine du Mal et retrouver des pans obscurs de leurs propres histoires.
-
«D'abord t'es pas ma mère», voilà la phrase qu'Alizée aimerait dire à Sarah, sa mère adoptive mais elle n'y arrive pas. Depuis peu, elle ne rêve que d'une chose, retourner en Haïti pour découvrir ses origines.
-
La Guadeloupe ; à travers la carte postale ancienne
Gisèle Pineau
- Herve Chopin
- Parcours Du Patrimoine
- 4 Mai 2016
- 9782357202641
Avec plus de 400 cartes postales anciennes, La Guadeloupe à travers la carte postale ancienne est une invitation à un voyage dans la Guadeloupe du début du siècle.
Avec plus de 400 cartes postales anciennes, La Guadeloupe à travers la carte postale ancienne est une invitation à un voyage dans la Guadeloupe du début du siècle.
L'ouvrage est articulé autour de quatre grands chapitres : Pointe-à-Pitre et les communes de la Grande-Terre, Basse-Terre et les communes de la Basse- Terre, les Dépendances (les Saintes, Marie-Galante, la Désirade, Saint- Martin et Saint-Barthélémy), et la vie quotidienne en Guadeloupe au début du siècle. Chaque Guadeloupéen pourra donc retrouver les lieux qu'il connaît -; ou qu'il a connu -; et découvrir ou se souvenir de la Guadeloupe du début du siècle. -
L'année de son entrée en classe de sixième, la jeune Cynthia découvre soudain que son île natale, La Guadeloupe, n'est pas au centre de l'univers. À l'origine de ce choc culturel, son professeur d'Anglais, le passionnant Mister Jones, grand amateur de voyages qui a déjà sillonné tous les continents. Un jour, le professeur d'Anglais propose d'embarquer tout le collège dans un tumultueux séjour linguistique sur l'île voisine de Montserrat, dominé par l'inquiétant volcan de la Soufrière. Quand Cynthia annonce la nouvelle de son voyage à Père Francis, le vieux paysan qui vit reclus derrière leur maison, la tristesse de celui-ci est incommensurable.
Sans famille, sans moyens, Père Francis a toujours nourri le rêve secret de visiter Montserrat avant de mourir. Dans un élan de solidarité générale, Cynthia et ses camarades organisent une quête générale pour offrir le voyage de sa vie au paysan solitaire. Quant au séjour sur cette île , il va réserver bien des surprises et le retour à la Guadeloupe bien des frayeurs ! Un danger menace bientôt Montserrat et ses habitants : le volcan de la Soufrière commence à cracher de la cendre, et nul ne sait jusqu'où iront ses colères...
-
L'histoire est celle d'un éternel recommencement, de cyclones qui passent dans la vie de femmes et de jeunes filles et qui ont la figure d'hommes violents et violenteurs, de cyclones qui passent sur des terres sans cesse rebâties par les peuples. Angéla vient bouleverser la belle tranquillité d'Eliette, son passé resurgit, habille le cyclone d'un visage, celui de son père. Eliette, comme Angéla, a été violée par son père. L'espérance-macadam est la fois musique, chant et conte. On y entend les rythmes du reggae, les sons du tambour-ka, les hurlements du cyclone qui avance. L'auteur est guadeloupéenne. Son premier roman, La grande drive des esprits, a obtenu le Grand Prix des Lectrices de Elle en 1994.
-