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Avec "Le Cousin Pons", Balzac décrit, avec une cruauté réaliste rarement atteinte, la descente aux enfers du malheureux Sylvain Pons, prototype du parent pauvre, compositeur démodé, pique-assiette attendrissant, génial collectionneur de bric-à-brac, et ami du bon Allemand Schmucke. Autour de ces coeurs purs, il construit une impitoyable galerie de portraits : la portière Cibot, l'Auvergnat Rémonencq, l'avocat marron Fraisier, le " tableaumane " juif Elie Magus.
Les parents riches et méprisants Popinot ou Camusot se liguent pour assassiner le pauvre homme par des mots acérés qui sont autant de coups de poignard dans un coeur sensible. Quelques phrases d'un total cynisme surgissent au détour de ces pages inspirées : " En médecine, le cabriolet est plus important que le savoir. " " A la longue, il en est d'une profession comme du mariage, on n'en voit plus que les inconvénients. " Le Cousin Pons, un chef-d'oeuvre absolu à (re)découvrir, dans une version intégrale, interprétée "haut la voix" par Bernard Petit.
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Narration : Bernard Petit
Au cours d'un dîner, Hermann raconte une « histoire à faire peur » : en 1799, dans une auberge sur les bords du Rhin, se rencontrent par hasard deux jeunes français et un riche négociant allemand. Au matin le négociant est découvert mort, gisant dans une mare de sang à côté de son instrument de chirurgie.
Ce texte est une sorte d'emboîtement de récits dont l'intérêt est lié à une grande force de séduction par ces deux histoires interactives (celle de Prosper Magnan et celle de Frédéric Taillefer) et à son caractère philosophique, qui met en avant les causes autant que les effets.
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Narration : Bernard Petit
1812, lors des derniers moments du passage de la Bérézina, Philippe de Sucy tente de sauver d'une mort certaine le général de Vandières et sa jeune épouse qui n'est autre que l'amour de jeunesse de Sucy.
1819, Sucy retrouve la comtesse de Vandières folle et il entreprend de lui rendre la raison.
1830, dix ans après la mort de son premier et seul amour, Philippe se brûle la cervelle.
Par ces tableaux de trois époques, Balzac réussit à enfermer dans une oeuvre courte l'histoire d'un long amour. Mais c'est aussi des descriptions précises de paysages, une peinture éloquente de la campagne de Russie, une description du pouvoir de la pensée chez l'homme, ...
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L'auberge rouge ; adieu ; le chef d'oeuvre inconnu ; 3 études philosophiques
Honoré de Balzac
- Le Livre Qui Parle
- 16 Avril 2019
- 3354621002699
- L'auberge rouge :
C'est un récit de récit. L'auteur du récit, qui est amoureux du très riche Taillefer, entend l'histoire d'un crime dont l'auteur est resté inconnu. Quelques réactions de Taillefer lui font supposer que ce banquier est l'assassin. Quelques perfides questions mettent la chose hors de doute. Et cela fait déjà un sombre drame. Ce drame ne fait qu'entourer l'autre, comme un cadre. Et l'autre drame, celui que raconte le bon Allemand, va bien plus avant dans l'homme. Il s'agit d'un crime d'intention ...
- Adieu :
1812, lors des derniers moments du passage de la Bérézina, Philippe de Sucy sauve d'une mort certaine le général de Vandières et sa jeune épouse qui n'est autre que l'amour de jeunesse de Sucy. 1819, Sucy retrouve la comtesse de Vandières folle et il entreprend de lui rendre la raison. 1830, dix ans après la mort de son premier et seul amour, Philippe se brûle la cervelle.
- Le chef d'oeuvre inconnu :
Cette nouvelle primordiale repose en fait, sur un leurre. Elle contribue à révéler le statut de l'artiste et prouve effectivement que chez Balzac, la mystification permet en fait de dire le vrai, de dire la vérité