Ziad, dix ans, découvre que son père trompe sa mère avec Muriel, la voisine du 5ème. Il décide d'agir et lui demande de renoncer à cette relation. De manière inattendue, cela les rapproche. Se sentant coupable, Muriel qui a mis un terme à sa carrière d'actrice après avoir été agressée par un metteur en scène et qui est désormais scripte, promet à Ziad de l'emmener sur un tournage.
Ziad, ses parents, Anne et Bertrand, Muriel, grandissent, chutent, traversent des tempêtes, s'éloignent pour mieux se retrouver. Comme les Indiens, ils se sont laissé surprendre ; comme eux, ils n'ont pas les bonnes armes. Leur imagination saura- t-elle changer le cours des choses ? La ronde vertigineuse d'êtres qui cherchent désespérément la lumière.
« On devrait trouver des moyens pour empêcher qu'un parfum s'épuise, demander un engagement au vendeur certifiez-moi qu'il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l'odeur de leur mère, d'une maison, d'une époque bénie de leur vie, d'un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l'odeur de leur enfance... »Quand l'enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées du moment, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d'une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d'écriture.Une parfaite unité de ton, une grande justesse d'observation. La Croix.Une plume aussi délicate qu'experte, qui virevolte d'une scène à une autre, d'un sentiment à un autre. L'Express.L'auteure a su créer un objet passionnant, dont chaque détail sonne juste. Elle.
Il y a ceux qu'on vient toujours chercher dans les gares, les aéroports, et puis ceux qui plongent seuls dans les souterrains du RER ou partent en trainant leurs valises à la recherche d'un bus, d'une voiture... A l'aéroport où son fiancé était censé l'accueillir, Elisabeth ne voit personne. Désemparée, elle hésite, puis avise le dernier taxi en vue. Le chauffeur tient une pancarte au nom de la cliente qui décidément n'arrive pas : Emma Auster.
Ce nom si romanesque est un déclic : Que se passerait-il si Elisabeth prenait sa place ? Et si c'était enfin l'occasion de réaliser un vieux songe : changer vraiment de vie, au lieu de n'en donner l'illusion en jouant mille personnages... Qui d'entre nous n'a pas pensé, quitter la ville pour se fondre dans le paysage, disparaître pour se réinventer. Et la voilà partie pour vivre une vie qui n'était pas la sienne.
Peut-on devenir l'autrice de sa propre existence, ou le réel nous rattrape-t-il inéluctablement ? Un vertigineux jeu de miroir où les strates de la fiction se déplient et se répondent, dessinant un portrait de femme multifacettes. Une femme singulière et universelle, celle qui au fond de nous n'en finit pas de se chercher et d'imaginer un ailleurs...
"C'est le début du printemps, la saison où tout recommence. Et, en ce beau matin d'avril, la famille Falla s'apprête à quitter son appartement à Pantin. Trois pièces aux fenêtres étroites au coeur des bâtiments roses de la cité. Une dernière fois, Marie court dans les allées du quartier, elle a donné rendez-vous à ses amis au parc. Avec émotion, la fillette dit au revoir aux copines qui l'attendent au pied du grand toboggan..." Alors que sa maman attend un deuxième enfant, Marie déménage avec sa famille, quittant la banlieue parisienne pour s'installer en Bretagne. Face à tant de changements, la petite fille va devoir apprivoiser l'immensité de la mer, affronter et dompter ses peurs...
Avec une intense poésie, un soupçon de fantastique, et une grande sensibilité, Isabelle Carré signe ici son premier texte jeunesse. À ses mots délicats s'allie le style unique de Kasya Denisevich, dont les illustrations jouent sur une arrivée progressive de la couleur.
Zénith de Paris, 12octobre 2002: sur scène, Jean-Jacques Goldman chante «On ira». Dans le public, Isabelle écoute, regarde, reçoit. Elle ressent une joie puissante, une communion profonde. Alors, ce soir-là, Isabelle se dit que Dieu existe. Par la suite, elle écrira au chanteur et sa bienveillante réponse l'encouragera à ouvrir toujours davantage son coeur, pour trouver Dieu et se trouver elle-même.
Les pathologies chroniques sont la cause principale de décès dans le monde avec un retentissement économique majeur. Le niveau de capacité physique est le meilleur reflet de notre capital santé, et représente un facteur de risque majeur, oublié, du développement des pathologies chroniques. Récemment la mortalité liée à la Covid-19 a révélé le rôle des comorbidités et notamment celui des maladies chroniques dont étaient atteintes un grand nombre de victimes.
Selon l'OMS, un large pourcentage de maladies chroniques est accessible à la prévention par des actions sur quatre facteurs de risque : tabagisme, inactivité physique, consommation d'alcool et alimentation inadaptée. L'activité physique bien menée est toujours bénéfique en prévention primaire, secondaire ou tertiaire des maladies chroniques stables.