Deux voyageurs égarés découvrent dans une tour un homme enchaîné, vêtu de peaux de bêtes. Il n'est autre que Sigismond, le fils du roi de Pologne, qui l'a exilé dès la naissance de peur que celui-ci ne le tue.Mais à l'heure de céder la couronne, le roi est pris de scrupules : il décide de mettre Sigismond à l'épreuve, en le droguant et en lui donnant le pouvoir : s'il se comporte en tyran, son père le renverra dans sa prison et cette expérience ne restera qu'un simple rêve pour le prince d'un jour.La vie est un songe, aux intrigues mêlées, est une histoire à hauteur d'hommes, celle d'un roi obsédé par la conservation du pouvoir et craignant avant tout ce fils «porteur des pires menaces». Par cette pièce, qui oscille entre illusion et réalité, Calderón nous offre l'un des plus beaux chefs-d'oeuvre du Siècle d'or espagnol.
Un texte adapté et revu par des enseignantsDe magnifiques illustrations, pour une compréhension immédiate Un lexique anglais-français qui facilite la lecture et la mémorisation du vocabulaire essentiel Pour aller plus loin...Une version audio pour suivre sur le livre et savourer toute la musicalité de l'anglaisLes phrases et les mots du lexique à écouter et à répéter pour perfectionner son accent Et pour les enseignants... Une fiche pédagogique photocopiable destinée aux élèves, avec plein d'activités ludiques liées à l'histoireTous les compléments AUDIO sont à télécharger sur le site des éditions larousse
Quand s'arrête le rêve et où commence la réalité ? À sa naissance, les astres ont annoncé que Sigismond deviendrait un tyran sanguinaire. Afin de contrarier cette terrible prédiction, le roi Basile a enfermé son fils dans une tour. Mais un jour il l'en fait sortir et l'installe quelques heures sur le trône pour voir comment il se comportera... Une des plus grandes pièces du répertoire espagnol.
Oeuvre foisonnante que celle de Pedro Calderon de la Barca (1600-1681), phare du Siècle d'or espagnol, qui a exploré tous les genres du théâtre, de la comédie d'intrigue au drame historique, en passant par les formes chantées et dansées : plus de deux cents textes au total, parmi lesquels de nombreux chefs-d'oeuvre.
Voici, pour goûter toutes les saveurs de ce génie guère exploré en français, deux magnifiques traductions : Le Peintre de son déshonneur est un bijou de cape et d'épée, riche de messages cachés, de rebondissements et de scènes d'une grande force pathétique. Drame flamboyant d'amour et de mort qui nous entraîne de Naples à Barcelone à la suite de la sublime Serafina, ce texte est disponible en français pour la première fois.
Le Magicien prodigieux illustre un autre aspect du talent de Calderon. Ce drame religieux et hagiographique est considéré comme le meilleur du genre. Il trouve sa source dans la vie merveilleuse de sainte Justine et saint Cyprien que conte La Légende dorée. Dans cette histoire de Démon, truffée de perles baroques, la magie et le surnaturel triomphent. Cette nouvelle traduction en restitue toute la force poétique.
Le Prince constant de Calderon raconte en trois journées l'histoire de don Fernand qui acceptera la mort par constance envers la foi, l'amitié et l'honneur. Au royaume de Fez, l'infant de Portugal don Fernand est un prisonnier de qualité. Le roi de Fez demande que lui soit rendue la ville de Ceuta pour remettre son otage en liberté. L'infant refuse de rendre une ville chrétienne à un musulman : jeté au cachot, il est condamné à mourir de faim et de mauvais traitements. Phénix, la fille du roi de Fez, promise au prince Taroudant, aime Mouley. Ce dernier doit la vie à don Fernand et veut le sauver, bien qu'il soit son geôlier. Son ami et prisonnier le convaincra de ne pas trahir son roi et de le laisser mourir. Le bonheur des deux amants triomphera, acheté par le cadavre de don Fernand que son neveu est venu venger. Le Prince constant y gagnera la sainteté. Pedro Calderon de la Barca, phare du Siècle d'or espagnol, nous a légué une oeuvre théâtrale foisonnante. Il a exploré tous les genres dramatiques, de la comédie d'intrigue au drame historique, en passant par les formes chantées et dansées : plus de deux cents pièces au total, parmi lesquelles de nombreux chefs-d'oeuvre.
Le roi henri viii d'angleterre répudie sa reine espagnole pour convoler avec la jeune et ambitieuse anne boleyn.
De là découleront les événements historiques bien connus : le schisme qui sépare l'église d'angleterre de la papauté. a partir de ce coup d'éclat historique, calderon construit un drame d'une étonnante richesse humaine et politique. on y assiste à la montée fulgurante d'une jeune femme ambitieuse et à sa décadence mortelle. les joutes de pouvoir se mêlent aux tribulations amoureuses des personnages, aux déchirements des familles.
Dans la matière de la pièce, dans sa chair, farcie d'invention, de rêve et de poésie, circule le sang de l'action. avec pedro calderén de la barca, la comedia nueva, cette forme théâtrale qui caractérise le siècle d'or espagnol, rassemble aussi bien des tragédies que des comédies de cape et d'épée ou d'intrigue ou, comme ici, des drames. la structure en spirale propre aux pièces de l'auteur est particulièrement réussie dans le schisme d'angleterre (1627).
Cette pièce, dont on ne disposait d'aucune traduction, compte parmi ses chefs-d'oeuvre.
Des signes funestes, le verdict des astres, tout enjoint le roi Basile d'éloigner l'enfant qui vient de lui naître tandis que meurt sa femme. On a prédit que Sigismond n'apporterait que le malheur. Il est donc enfermé dans une tour, loin du monde, avec pour seul lien d'humanité, le fidèle Clotalde. Le temps passe. Un jour, alors qu'il pense remettre le pouvoir à son neveu et à sa nièce, le roi Basile se repent et fait revenir son fils qui découvre brutalement le palais et la vie des autres... De grands bouleversements vont s'ensuivre, mais Sigismond trouvera la sagesse.
une très jeune et sémillante veuve - dona angela - vit avec des deux frères qui veillent sur elle avec une tendre jalousie.
attirée par don manuel, ami de l'un de ses frères et hôte de celui-ci, elle trompe la surveillance de ses deux mentors et parvient, grâce à une armoire servante de passage secret, à s'introduire dans la chambre de l'invité. les traces mystérieuses de ses allées et venues plongent cosme (le valet de don manuel), bientôt convaincu qu'un esprit malin a revêtu l'apparence d'une femme, dans un abîme de perplexité et de craintes superstitieuses.
tandis que don manuel, dans une démarche pragmatique et rationnelle, tente de percer le mystère. véritable comédie de cape et d'épée, la dame lutin (la dama duende, 1629) est une comedia, genre théâtral dominant du siècle d'or espagnol dont calderon est un maître incontesté. dans une construction éblouissante de fantaisie, de légèreté et de mystère, la pièce se déroule comme une mécanique imaginative, actionnée par le langage et le jeu théâtral.
Si c'est un rêve‚ une fausse.
Gloire humaine me ferait perdre.
La gloire divine ? Un rêve.
Le bonheur passé ! Quel homme.
Qui a connu de sublimes.
Joies ne se dit en lui-même.
Lorsqu'il se les remémore :
« Certainement j'ai rêvé tout.
Ce que j'ai vu » ? Si le charme.
S'est dissipé‚ si je sais bien.
Que le plaisir est une flamme.
Éclatante‚ retombant en.
Cendres au moindre souffle de.
Vent‚ choisissons l'éternité.
Qui est la gloire vivifiante.
Où les bonheurs ne dorment pas.
Ni ne languissent les grandeurs.
Le Grand Théâtre du monde donne le vertige. Chef-d'oeuvre de l'auto sacramental (un théâtre religieux conçu pour les processions spectaculaires de la Fête-Dieu), il est une clé de voûte du grand art dramatique de l'Espagne au Siècle d'or. Poésie sublime, rire délicat, rigueur doctrinale, Calderón convoque ici tous ses talents pour façonner un formidable trompe-l'oeil baroque, où l'angoisse existentielle se place au service d'une foi irréductiblement optimiste. Le Grand Théâtre du monde est une leçon de vanité mondaine, qui trouve dans le Ciel sa raison d'espérer. Synthèse dramatique de tout l'univers d'un maître de la littérature universelle, véritable encyclopédie en miniature des grands concepts du Siècle d'or, ce texte émouvant est la meilleure façon de pénétrer le génie d'un peuple qui sut bâtir un empire, la catholique Espagne, sur lequel le soleil ne se couchait jamais.
¡Hermosas hijas del Sol, bellas nayades, a quien ninfas de fuentes y rios Neptuno ha dado el poder en los minados cristales, que de su centro se ven anhelando por salir y anhelando por volver!
¡Bellas hijas del Aurora, dulces driades, en quien ninfas de flores y frutos depositó el rosicler de sus primeros albores en la iluminada tez, que dio la nieve al jazmin y la púrpura al clavel!
¿Quién nos busca?
¿Quién nos llama?
Quien pretende que le deis...
Quien que le deis solicita...
...un felice parabién.
...una alegre norabuena.
¿De qué, sepamos?
FAETÓN De que la divina Tetis, hija de Neptuno, que el dosel tal vez de nacar trocó a la copa de un laurel.
De que Tetis, hija bella de Anfitrite, que tal vez trocó su nevado alcazar a este divino vergel.
FAETÓN EPAFO CORO 1.º CORO 2.º FAETÓN EPAFO FAETÓN EPAFO CORO 1.º Y 2.º EPAFO
Au milieu du XVIIème siècle, Calderon était le seul auteur d'auto-sacramentels joué à Madrid. Esprit à la fois débridé et logique, poète et dramaturge, Calderon a été salué par les romantiques allemands comme leur complice en symbolisme. Dans "La tour de Babel", Héber, l'hébreu est le seul personnage qui ose s'opposer à Nemrod, bâtisseur sacrilège d'une tour qui veut monter jusqu'au trône de Dieu. Un lyrisme communicatif !
Fernando de Rojas : La Célestine. Pedro Calderón de la Barca : La vie est un songe / Les cheveux d'Absalon / Le magicien prodigieux " Ce théâtre du Siècle d'or n'est pas que "renaissant", il est "apparaissant" en mêlant l'honneur aux aventures sexuelles et transcendantes, une racine profonde du théâtre occidental. "
Deux pièces de théâtre de valeur traduites du castillan en breton par Youenn Drezen.
Iru Gudari : une tragédie moderne basque engagée.
Aotrou Maer Zalamea : une comédie sérieuse.