Pour ce dixième recueil, Marie-France Duparl-Danaho nous clame ses prières de caraïbophone, d'équatorienne, dans une poétique lisse d'attache syntaxique. Poèmes à découvrir pour les amoureux de la poésie, les thèmes ici sont le métissage, les cités, la misère, l'espoir, et la tolérance. L'auteure nous dit toujours et encore : qui que tu sois, vis avec tes racines sans entacher l'identitaire précieux des émotions mélodiques. Effleurant la vibration de l'expression intime, épousant ici les prières des racines invoquant ses ancêtres, voyage mystique, enrichissant, des vécus d'amertumes... Visage de kréole certitude ! Danse tropicale - racines inversées - fond de cale et bien d'autres volutes de son charme poétique constituent ce florilège. Un message pour la tolérance, revendication d'une Kréolitude en sagesse perpétuelle des effluves métissées à consoler.
Les tradithérapies africaines sont des arts thérapeutiques d'inspiration précoloniale qui tirent leur origine de l'Antiquité égypto-nubienne. Elles devraient être revisitées et mieux comprises afin d'être intégrées de manière conséquente aux corpus actifs de la Psychologie et de la Médecine en cours d'enseignement à l'Université en Afrique Noire et ailleurs.
Cet ouvrage présente le drame du Congo Brazzaville, avec l'arrivée en fin de mandat du Président Denis Sassou Nguesso et l'impossibilité de se représenter en raison de la disposition constitutionnelle empêchant un troisième mandat. Il analyse les manoeuvres engagées pour tenter de contourner la Constitution et les problèmes qu'elles soulèvent chez les dirigeants et dans la population. Il étudie les enjeux profonds des acteurs de la crise et les intentions inavouées des protagonistes, dont le pouvoir à vie.
Coexistence des communautés ou choc des civilisations ? Autour de ce thème, de grands débats intercommunautaires sur l'émancipation des peuples et leur asservissement, sur l'identité et l'altérité, sur le redéploiement géopolitique des Etats, mettent notre temps à l'épreuve du vivre-ensemble rationnel et raisonnable. Cette étude va au coeur du problème des relations entre collectivités humaines contemporaines en examinant les liens difficiles entre l'Afrique et l'Europe, les conflits communautaires au sein des Etats africains, la logique d'unification transafricaine qui semble être la véritable porte de sortie de l'impasse, dans un continent qui se bat, mais reste profondément affaibli. Conduites avec rigueur et créativité, les réflexions pénétrantes et originales qui nous sont livrées ici, a partir de cas concrets, apportent des enseignements théoriques et des débouchés pratiques, tant en matière de philosophie politique et d'éthique de gouvernance que sur le plan de la pensée juridique et de l'application sociale. Des concepts nouveaux sont proposés : moyen terme décisif, grands équilibres intercommunautaires, équité de progrès, positivation de l'étranger, recomposition ethnique concertée, pouvoir central multilatéral, universalité plurielle, transafricanité, etc., qui sont de nature à faire avancer le débat communautaire en Afrique et au-delà. Š
1. L'Etat de droit, entre idéal stable et réalités variables (Narcisse MOUELLE KOMBI) 2. L'usage, fondement de la sentence du juge administratif camerounais (François-Narcisse DJAME) 3. Tortious liability for conversion and Trepass de bonis asportatis : The Cameroonian court's approach in perspective (Samgena D. GALEGA) 4. Le juge administratif camerounais est-il dans le maquis?? (Henri Claude Njocke) 5. Liability of Magistrate under Cameroonian Law (Amadou MONKAREE) 6. De la justice électorale au Cameroun (Claude MOMO) 7. Désister en droit électoral camerounais (Landry NGONO TSIMI) 8. Autochtones et allogènes à Douala : quête hégémonique et résistance (G. EKAMBI DIBONGUE) 9. L'accord de partenariat entre l'Union Européenne et les états d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Emmanuel KAM YOGO) 1. Henry Bebey MODI KOKO
" Dans le passé, des époques de grande détresse comparables à la nôtre avaient connu tour à tour, ... des moments où la raison était dominante et d'autres où la toi régnait en maîtresse, des phases d'utopie et des phases de désenchantement. Il en était résulté des formes de pensée et d'action souvent intéressantes, voire originales. Pourquoi ne pas être optimiste et espérer que notre temps sera à son tour porteur d'idées nouvelles et verra s'épanouir des modes d'action conformes à son esprit propre ? Nous sommes à un moment où l'interrogation philosophique doit investir et accompagner autant les modes et formes de connaissance et d'action que la profusion actuelle de spiritualités diverses afin d'aider à l'émergence d'une conscience claire et ferme de la figure identitaire de notre temps " Se soumettant ici à un exercice difficile mais assumé avec enthousiasme et optimisme, Zuè-Nguéma s'attaque avec audace à un sujet brûlant, dans un style et une langue philosophiques authentiques. Proposant une esquisse d'histoire de la philosophie au service de la pensée du monde actuel et en tout point axée sur notre effectivité en devenir, l'auteur tente de relever le défi de penser philosophiquement ce monde que structure la mondialisation économique.
Ce livre est une approche critique de Totem et tabou : interprétation par la psychanalyse de la vie sociale des peuples primitifs permettant d'aborder des questions toujours actuelles comme celles de l'origine du tabou et de la religion et d'ouvrir une des plus brillantes pages de la Psychopathologie africaine. A l'heure où bien des chercheurs de par le monde soupèsent la contribution freudienne à l'émergence des rationalités actuelles, l'auteur revisite celle-ci dans un projet de participation à la fondation de la psychologie kamyt.
Le présent ouvrage procède pour la première fois à l'étude des usages et de la coutume en Droit administratif camerounais. Il propose de dépasser certains préjugés qui n'admettent pas en particulier que la coutume puisse accéder au rang de source de droit en Droit administratif, ou qui réservent cette seule qualité à la coutume (synonyme de coutumes ancestrales) observée en Droit privé, notamment dans les matières de droit traditionnel. La coutume ainsi révélée et appliquée par le juge administratif pour dire le droit à l'occasion de certains litiges ne souffre d'aucune infirmité par rapport au droit écrit dont elle comble le déficit. Cet élargissement du paysage des sources de droit en droit camerounais invite également à une révision de l'enseignement du droit administratif, ainsi que de la conception du pluralisme juridique camerounais qui tend le plus souvent à opposer le " droit traditionnel " au " droit moderne ". Il révèle aussi l'étroitesse de la seule source étatique dans la production du droit.
Mot d'ouverture Par le Doyen H.-D. Modi Koko / I. Théorie Juridique et Politique 1. Njoya Jean : Etats, peuples et minorités en Afrique sub-saharienne : droit, contraintes anthropologiques et défi démocratique 2 2.Mouangue James K. : La République. Le modèle républicain français à l'épreuve des défis du XXIème siècle 31 / II. Etudes 3. Gatsi Jean : Droit OHADA et la lutte contre la pauvreté en Afrique 61 4.Mandjack Albert : "Le triangle équilatéral " du Cameroun. L'hypothèse du pouvoir confisqué de Roger Gabriel Nlep 73 5. Wandji K. J. Fr. : La décentralisation du pouvoir au Cameroun entre rupture et continuité. Réflexion sur les reformes engagées entre 1996 et 2009 105 6. Tonye Jeanne De Chantal : De la rééligibilité des chefs d'Etat 157 7. Tamfuh Nyako : Prosecuting Children In International Law In Times Of Armed Conflict: A Case Study Of The Special Court For Sierra Leone. 187 / III. Notes et comptes-rendus 8. Sara Nandjip Moneyang : Note de Jurisprudence 209 Tribunal de Première Instance de Bonanjo ; Ordonnance de Référé No 367 du 16 Juillet 2004 ; Affaire Peughoua Emmanuel et Kamkeng François C/Tene Job ; Désignation d'un administrateur provisoire - Existence d'une convention d'arbitrage - Saisine du juge étatique - Incompétence ? / Abstracts - Résumés 227
Aux premières heures de sa vie, un enfant, né quelque part sur le continent africain, côtoie des hommes et des femmes d'une profonde sagesse.
Au fur et à mesure que l'enfant grandit, la situation de son pays s'assombrit. très jeune, l'enfant cherche à comprendre les événements qui se déroulent autour de lui. il passe des heures aux côtés d'un de ses aînés pour trouver des réponses à ses questions. avec le temps, la situation se complique, et il finit par quitter le pays à la recherche d'autres horizons. d'espoir en espoir, il erre dans le seul but de retrouver une terre où le sens de l'humain fait vivre ; en vain.
Un jour, un de ses compagnons l'amène dans une cité idyllique. il va y vivre de sublimes moments mais des choses étranges finissent par envahir la cité. de ce récit se dégage un regard lucide sur la vie. au delà d'une dimension y narrative qui semble renvoyer à l'expérience de toute une génération e; africaine, jaillissent des questions essentielles qui pourraient toucher tout être humain : quel sens donner à la vie ? la vie pourrait-elle être idéale ? pourquoi autant de haine, de violence, d'incompréhensions, etc.
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A l'heure de la mondialisation actuelle de l'économie, de la multiplication des plans d'ajustement structurels des Etats en déséquilibre financier, du développement choquant de la pauvreté au Sud, l'auteur prend à contre-pied les logiques qui ont soutenu les politiques économiques et sociales des certains pays en développement, notamment ceux d'Afrique.
Remontant aux programmes économiques et sociaux appliqués dans ces pays depuis les indépendances jusqu'à nos jours, s'appuyant sur l'analyse concrète de l'agriculture, des entreprises, du commerce international, de l'industrie locale et de la fiscalité, l'auteur montre comment, avec intelligence et volonté, on peut encore engager des réformes profondes, en fonction des intérêts ces Etats, et créer durablement les conditions de la prospérité, attirer des immigrants, et réduire l'émigration.
On est bien loin des pleurnicheries habituelles de ceux (Africains ou non) qui contribuent à entretenir l'afropessimisme ambiant. L'ouvrage bouleverse la pensée unique ambiante en matière de politiques de développement. Par ses analyses, ses propositions concrètes et réalistes, il intéresse tous ceux qui s'interrogent sur la difficulté du décollage du développement en Afrique et qui cherchent les solutions les plus réalistes à la pauvreté de grande majorité de la population du Sud.
cet ouvrage confronte les pensées de frege à husserl à propos du psychologisme et pose la question de savoir comment ces deux penseurs ont pu à la fois lutter contre l'influence grandissante de ce courant et parvenir à une telle incompréhension mutuelle.
l'auteur cherche à montrer comment la différence de perspective sur les sciences mathématiques les a conduit à s'opposer sur le statut de la logique et de son rapport à la pensée. s'ils s'accordent pour reconnaître que l'arithmétique implique le recours à la pensée, l'un parvient à une logique symbolique, et l'autre à une logique transcendantale, deux perspectives qui supposent des idées très différentes de ce que signifie " penser ".
quels rapports la pensée entretient-elle avec la représentation et avec les symboles ? l'esprit qui pense, aussi bien dans les mathématiques que dans la logique, n'est - il qu'un simple " automate " qui développe les conséquences de la vérité ou est-il responsable des lois qu'il découvre ? par-delà l'étude des divergences sur le statut de la logique, de la psychologie et de leur rapport aux mathématiques, il s'agit d'explorer une divergence plus profonde sur le rapport de la pensée à la nécessité et à la liberté.
Selon l'opinion consacrée, il y aurait l'Afrique (une et immémoriale) et les Africains (tous identiques).
Et si d'aventure, une autre identité devait exister ou émerger en Afrique, elle ne saurait être qu'ethnique ou tribale, puisque les Etats installés dans les frontières artificielles ne sauraient produire d'identités propres. Véritable procès pour l'unité africaine, cet ouvrage convoque au " tribunal de la raison " les deux théorèmes politiques se disputant âprement la légitimité scientifique de mieux dire ce qu'est réellement l'Afrique : (ii)Une constellation d'ethnies pour ceux qui en appellent à une nouvelle cartographie, en phase avec les territoires anthropologiques du continent.
(ii) Un pays, pour ceux qui énoncent la nécessité de décliner politiquement l'Afrique au singulier. Ce qu'on nomme L'Etat africain est-il un artefact historique ou une fiction juridique, telle semble être l'irréfragable alternative. Les auteurs de ce livre s'engagent pourtant dans une démarche téméraire amenant à naviguer à contre-courant et à refuser cette fourche appauvrissante. Et si la vérité, comme souvent, se trouvait dans un ailleurs du juste milieu entre ces deux positions également indéfendables ? Une stimulante réflexion pluridisciplinaire qui allie avec bonheur l'exploration factuelle du juriste et sociologue à la préoccupation conceptuelle d'inspiration philosophique.
L'Afrique est en enfer au sens sartrien du terme. Quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, le jugement des autres entre dans l'appréciation que l'Afrique a d'elle-même. L'Afrique existe à travers le regard des autres. Au lieu de prendre part au mouvement de l'histoire, elle met sa foi et toute son énergie à corriger les images que les autres ont d'elle. Penser africain, ce n'est pas relire la traite négrière et la colonisation du point de vue du dominé. On peut expliquer et comprendre les problèmes africains sans remonter au péché originel. Pour combattre l'hystérie identitaire qui secoue une bonne partie de la jeunesse africaine, il faut en finir avec les lectures hémiplégiques de l'histoire africaine. Ce à quoi s'attelle ce livre qui, tout en se voulant sans concession, répond de manière claire et équilibrée à nombre des dernières questions soulevées par le continent africain : la mémoire, le couple franco-africain, l'immigration, les différentes formes de violence qui déchirent l'Afrique.
I. Théorie Juridique et Politique 1. Brèves Réflexions sur le domaine d'application de l'article 449 de l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif aux sociétés commerciales (A propos de l'avis n°02/2000/EP de la CCJA), Par Henri Désiré MODI KOKO BEBEY 2. L'explication politique africaniste et l'histoire. A propos de??l'historicité? des sociétés africaines, Par Janvier Onana 3. A propos de l'inconstitutionnalité de la validation des mandats parlementaires, Par Issa ABIABAG III. Notes et Compte-rendus 1. L'effectivité du droit de l'OHADA..., de Jean GATSI (dir.)..... par Virginie YAMPELDA
Si la démocratie est communément définie comme le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou exercé par le peuple, le développement, quant à lui, fait référence à la situation où la majorité de la population d'un pays donné accède à tous ses besoins vitaux ainsi qu'à un certain confort et à l'éducation. Pris isolément, les deux concepts font grise recette. C'est leur combinaison, leur mise en relation qui est la problématique du moment. Il est en effet convenu que la démocratie conditionne le développement. Mais on peut se demander s'il n'est pas possible qu'un pays parvienne au développement en empruntant une autre voie. Il se pose tout aussi la question de savoir si la démocratie conduit invariablement au développement. Autrement dit, de quels mécanismes dispose-t-on comme garanties d'aboutissement, pour qu'en adoptant un système de gouvernance où le pouvoir est détenu par le peuple, on accède forcément au développement ? Le concept de « sens unique » quant à lui, prescrit la restriction de mouvement, la canalisation dans un seul sens, suivant un ordre rigide auquel tout le monde doit se soumettre, sous peine de sanctions. En résumé, la démocratie est considérée comme la voie incontournable du développement : il n'y aurait donc aucune possibilité pour quiconque de passer outre. Pour reconnaître la validité de ce postulat, je dis oui à la démocratie. Toutefois, je lui refuse l'exclusivité comme modèle de gouvernance. Je lui dénie aussi l'unicité du sens, notamment en matière de développement où d'autres valeurs, notamment pour ce qui est de l'Afrique, semblent devoir lui ravir la préséance, à savoir, la paix, le partage, la science et les savoirs. Telles sont les aspérités à prévoir.
"Voici une nouvelle livraison de Mutibe qui, fidèle à son ambition, nous invite à plonger dans l'océan des connaissances et à en remonter les produits les plus pertinents. Elle est le fruit de l'effort collectif des chercheurs de disciplines de la FLSH pour proposer les résultats de leurs recherches au monde universitaire camerounais, voire au-delà. Une telle plongée se veut ambitieuse. Elle aspire à la profondeur en s'éloignant de la surface et donc des apparences et des facilités. Duc in altum (aller toujours plus haut), tel est l'esprit qui anime les auteurs et l'éditeur de ce numéro de Mutibe. Les peuples sawa, en envoyant le patriarche dans les profondeurs du Wouri, lui demandaient de ramener le message des ancêtres. C'est à cette profondeur qu'invite la revue. La plongée dans l'océan aspire aussi à la largeur. Ce qui est visé, c'est l'envergure, malgré les limitations d'un exercice comme celui de l'écriture d'un article. Mais les restrictions dans la longueur n'entravent en rien la richesse de la recherche, elles en favorisent même la densité."
"La personnalité juridique n'est reconnue qu'aux sujets de droit. Il n'y a en effet que les sujets de droit qui sont investis de prérogatives dans la vie sociale, c'est-à-dire qui peuvent entretenir des rapports juridiques avec les autres membres de la société. Cet ouvrage a d'abord pour objet de déterminer les sujets de droit, ces acteurs de la vie juridique que sont les personnes. Le second objet de cet ouvrage est celui des incapacités, c'est-à-dire les atteintes à la personnalité juridique. L'étude du Droits des personnes et des incapacités, est conduite à l'aune du droit positif gabonais."
"Ce livre étudie le lien entre les conditions de la réussite éducative et les spécificités d un ensemble socio-économique qui vise l émergence. Il en ressort que la performance, la compétence et la maîtrise globale structurent le lient en question. En effet, en se fondant sur une ontologie réaliste critique et sur une épistémologie intersubjectiviste et dialectique, un savoir critique s est construit. Ce savoir à partager est afférent aux réalités éducationnelles en rapport avec les réalités sociales sur des questions vives en vue d inciter le changement comportemental des acteurs (aprenants en formation à l enseignement, enseignants en activité, institutions en charge de l éducation, de la formation et de la recherche en science de l éducation)."
"C'est proprement dans les Ecrits logiques et philosophiques que Frege considère la pensée comme la première des trois recherches logiques, après la négation et le jugement. La pensée constitue donc le noyau ontologique de l'expression la plus achevée de sa philosophie de la logique et la pointe avancée de sa conceptographie. Ce qui est en jeu, c'est l'indice de la simplicité logique de la pensée fondée sur la compositionnalité des pensées..."
Dans ce livre, Feyerabend livre une série de fiches de lecture sur quelques-unes des grandes thèses épistémologiques contemporaines, ce qui l'amène à présenter, puis à évaluer et discuter les productions de ses collègues et maîtres. Les sujets concernent les poppériens (Zahar, Watkins, Agassi), Popper lui-même, son "ami et frère en anarchisme", Lakatos, Nagel, Kuhn ou Laudan. Le livre ne manque pas d'évoquer les périodes antérieures où apparaissent Whewell, Descartes, Bacon ou Newton.
Le numéro est composé de cinq articles IBRAHIM S. OUATTARA Jürgen Habermas : des théories de la rationalisation sociale à la théorie de la rationalité communicationnelle FRANÇOIS D'ASSISES BELL Penser le vivre-ensemble dans une humanité plurielle avec Jürgen Habermas JACQUES BATIENO Popper et Albert versus Apel et Habermas : sur la question de la fondation ultime de l'éthique EMBOUSSI NYANO Religion et politique. La revanche de Judas Note critique : JOSEPH HUBERT NGON BIRAM Sur MIGUEL ESPINOZA, La matière éternelle et ses harmonies éphémères