Non, non, vous n'êtes pas fous, ça y est le Horla existe en Bookster ! Les forces invisibles existent-elles ? Cette nouvelle, sous la forme d'un journal intime, magistralement écrite par Guy de Maupassant, sera du plus bel effet affiché dans votre chambre. Le Horla est une nouvelle haletante dans laquelle le fantastique flirte avec la psychiatrie en une danse interminable et décousue. Ce texte nous rappelle l'importance de ces forces mystérieuses présentes en chacun d'entre nous, et nous propose de réfléchir habilement à la frontière ténue qui existe entre l'étrange et la folie.
Pour conquérir et conserver le pouvoir à tout prix, accrocher ce Bookster au dessus de votre lit ou dans votre salle de bains. Dans Le Prince, Machiavel se fonde sur la compréhension et la manipulation des sentiments humains et populaires pour exposer l'art de la conquête et de la conservation du pouvoir.
On ne retient souvent de la philosophie politique de Machiavel que cet aspect d'absence de scrupules, cette idée que « la fin justifie les moyens ». Pourtant, la véritable intention de l'auteur est que ces conseils doivent permettre de libérer et d'unifier l'Italie. Dans une certaine mesure, tous les calculs rusés suggérés par Machiavel ont aussi pour but de préserver le peuple de soulèvements qui pourraient le conduire à la famine et à la répression armée. Comme il l'a écrit deux mois avant sa mort, Machiavel chérissait la liberté de sa patrie plus que tout.
Il est temps de se réconcilier avec votre cauchemar en classe de lettres, qui peut désormais s'afficher en grand dans votre salon. Récit d'initiation, d'un voyage qui transformera son héros éponyme en philosophe, cet ouvrage s'inscrit dans un débat important du XVIIIe siècle sur le fatalisme et l'existence du « Mal ». Depuis longtemps déjà, Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz pour qui Dieu aurait créé le meilleur des mondes possibles. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand, et rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire. Voltaire voit dans cette philosophie un encouragement au fatalisme. Il oppose à cet optimisme qu'il juge béat, une vision lucide sur le monde et ses imperfections et il affiche une confiance envers l'homme, capable d'améliorer sa condition.