Dans un village de campagne du nord de la France, deux petites filles qui n'étaient pas destinées à se rencontrer se lient d'une amitié rare. À la veille du décès de Maggy, l'ouverture de leur journal intime commun réveillera de douloureux souvenirs...
En 2010, la France érigeait la lutte contre les violences conjugales au rang de « grande cause nationale ». Un an plus tard, je devenais une victime parmi tant d'autres. Personne ne semblait comprendre quel était le mal qui me rongeait.
Comment peut-on devenir une victime, qui sont ces bourreaux, pourquoi ne les voit-on pas avant qu'il ne soit trop tard ? Toutes ces questions, je me les suis posées, parce que je devais me réparer.
Lorsque j'ai enfin pu assimiler ces informations, il s'est avéré que si le bourreau est toujours mis en avant, il n'est presque jamais question de sa victime, que l'on efface, comme si elle était coupable de son sort, ou si elle nous renvoyait à notre incapacité à agir en sa faveur.
Toujours aidée et soutenue, j'ai trouvé au fil du temps, les mots qui impactaient. J'en ai aiguisé la pertinence afin de mieux comprendre et de changer notre regard sur ce que sont les violences conjugales.
En me lançant dans ce combat, j'ai découvert des personnes d'une humanité remarquable, et tous ensemble, nous oeuvrons au quotidien pour qu'un jour l'on puisse affirmer : « plus jamais ça ! »
Pascal, adolescent surdoué, placé dans une maison d'enfants. A-t-il tué sa mère alcoolique et va-t-il parvenir à se laver de ce crime dans la Méditerranée, confidente de son histoire traumatique?
L'histoire de cette femme peut nous apparaitre sans relief.Un accident en mer, un grand vide dans sa mémoire...Un quotidien ordinaire et peu exaltant auprès d'un mari semblant pourtant faire l'impossible pour la rendre heureuse.La curiosité de Léna pourrait lui coûter très cher.Notre héroïne, fragile et sensible, va se révéler être une tout autre personne.
À mon corps soignant est le récit autobiographique d'une médecin généraliste touchée par la maladie (un cancer du sein). Elle y relate ses questionnements de patiente, « de l'autre côté du bureau », ses doutes, ses incertitudes, ses peurs, ses joies, ses espérances. La maladie finit par être une initiation au travers de laquelle l'autrice grandit, apprend, et modifie son regard sur le monde et sur l'univers médical et soignant. C'est aussi et avant tout un très beau témoignage de vie, au travers des différents piliers qui l'ont aidée à supporter la maladie et les traitements : l'écriture, la marche, la méditation, le jeûne, et son tambour-médecine.
Après une existence bien réglée et plutôt solitaire, Félix Raminet, professeur de Droit, tout juste retraité, vient d'obtenir brillamment son permis de conduire. Follement épris de liberté, il saute dans sa voiture neuve et quitte Paris pour Saint-Malo. Le Destin l'attend sur une aire d'autoroute : Jane, une jeune Américaine, généreuse, libre de corps et d'esprit, va changer irrémédiablement le cours de sa vie.
Peut-on décider de faire la plus grande école de l'administration de l'État uniquement pour impressionner sa belle-mère? Peut-être! C'est en tout cas l'une des motivations (inavouées) de Florence. Le lecteur va la suivre, ainsi que quatre autres élèves durant leurs deux ans de scolarité. Ils vivront des expériences et des situations inattendues que seule sans doute leur qualité d'élève de l'école leur permettra de vivre. Cette école ne sera jamais nommée mais chacun la reconnaîtra.20 ans plus tard, l'anniversaire de la promotion leur permet de se retrouver. Se retrouver, vraiment?
Le rêve d'une vie fantasmagorique, peut nous empêcher de profiter des simples plaisirs qui se présentent à nous. Nous avons la plupart du temps du mal à nous accommoder de ce que nous obtenons. Nous désirons ce qui n'est pas mais pourrait être. Or, le désir de la plénitude contrarie souvent le bien-être que la nature nous présage. Soyons pragmatiques. Le bonheur accompli et constant n'existe pas. L'existence ne sera jamais exempté de toute épreuve, de déchirements, de douleur, de mélancolie. C'est ce qui nous donne du courage et par la force des choses, intensifie nos moments d'allégresse et nos instants de gaieté. Pour que la satisfaction redouble en nous, elle doit résister aux assaillements de l'extérieur. Apprendre à estimer la vie, c'est accepter qu'elle ne peut être parfaite à toute heure. Pour Jasp, il sera peut-être trop tard.
Ce roman est une sorte de puzzle encadré par un bref récit. Les pièces du puzzle sont des textes brefs, à la 1e personne, écrits à diverses époques par des personnages différents qui réapparaissent sous divers pseudonymes selon qu'ils communiquent par journal, e mail, site web. On peut toutefois deviner peu à peu qui ils sont. Chaque texte comprend aussi un bref passage poétique. Les personnages se croisent, se loupent, puis finissent par se rencontrer. J'avais envie de parler des hasards, des rencontres, des occasions manquées, de la chance à saisir, de nous tous, en fait.
La recherche de l'amour et la rencontre de l'autre est dans ce recueil de poèmes un voyage sensuel aux sonorités étonnantes, aux rythmes enivrants et à l'espoir ponctué par des moments de profonde mélancolie.
Claude Georges Picard a publié aux Editions du Net en décembre 2013, "Un piton séparé du reste du monde", témoignage d'un soldat "appelé", chasseur-alpin, affecté en 1961 en Algérie dans un poste militaire sur un piton de Kabylie. Il y remplissait à la fois, son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village Kabyle acquis totalement à la cause des rebelles.
A la suite de la parution de ce témoignage et d'une émission de télévision très suivie en Kabylie, il est invité par l'association culturelle du village à revenir sur les lieux où il avait passé quatorze mois sous l'uniforme militaire.
"Retour en Kabylie" est le récit de ces trois jours de retrouvailles entre un ancien soldat français accompagné de sa fille et la population d'un village kabyle un demi-siècle après les événements relatés dans "Un piton séparé du reste du monde".
Yan, animateur de terrain, parcourt les cités marseillaises, armé de son seul sac à dos et obsédé par la volonté de transmettre sa rage aux habitants, pour qu'ils prennent enfin leur destin en main. A travers le maquis des manoeuvres politiques et de ses propres sentiments, il poursuit aveuglément son combat. Au risque de se perdre dans cet univers de béton et de misère sociale.
« L'autre côté du fleuve », c'est la rive guyanaise de l'Oyapock, c'est ce sentiment étrange qui fait qu'on croit toujours que l'herbe est plus verte dans le pré du voisin.
C'est cette force qui pousse des hommes et des femmes à rechercher ailleurs une vie meilleure. Ils laissent une vie de misère pour un espoir qui s'avère souvent illusoire.
L'action se passe au début des années 2000, dans un village clandestin situé sur un affluent de la Mana. Nous sommes à la veille d'une opération de gendarmerie. Vasco, petit patron orpailleur, vient au village chercher un mécanicien, car son chantier est arrêté. Ses moteurs l'ont lâché deux jours après que Chapado a tenté de les réparer. Les deux hommes se rencontrent et cela se passe très mal. Chapado promet de se venger.
Vasco profite de son séjour pour tenter de séduire Angela dont il est amoureux depuis longtemps. Il est interrompu par Linda, prostituée, qui est amoureuse du jeune homme. Malgré les arguments convaincants de la jeune femme, il réussit à l'écarter en lui avouant qu'il est venu pour une autre. Linda lui promet qu'il finira par l'aimer.
Début de l'acte IV, un coup de fusil claque dans la nuit. Chapado sort du carbet de Vasco, le fusil à la main...
Les vers de quelques pieds avec de jolies rimes permettent d'améliorer le contenu d'une lettre et l'effet produit est de plaire à tout destinataire ou lecteur assidu.
L'inspiration est venue parfois lors de voyages, à la suite de naissances annoncées dans la famille, le passage des grandes filles dans la vie active à l'âge adulte et l'heureuse arrivée des petits-enfants.
En écoutant les chansons, on retient les paroles grâce au rythme musical et surtout aux rimes généralement utilisées dans les textes.
Laissons-nous porter par le rythme de ces vers qui se ressemblent, ils peuvent être récités en slam, chantés sur une musique ou simplement lus pour soi dans le silence et le calme.
Si un sentiment de joie, de bonheur ou une émotion se manifestent, laissons-les venir ils peuvent être salutaires.
Gardons les yeux ouverts et soyons à l'écoute.
Cela m'a fait du bien d'écrire en douze pieds L'exercice est plaisant mais parfois il me coûte La vie est un voyage, il faut s'en inspirer, Chercher au fond de soi les mots que l'on peut dire Et s'ils n'ont pas de sens ou sont exagérés La musique qu'ils donnent procure du plaisir.
Une autobiographie? un peu!Un récit? un peu aussi!Un regard? Parfois!Une analyse? Quelque peu!Un recueil? Certainement!Un hommage? Bien plus...Ce livre de vie n'est ni plus, ni moins que la trace de mon passage dans cet univers fait de camions rouges...Le monde des sapeurs-pompiers qui m'a fait grandir et à qui je dois ces rencontres avec mon père, mes pairs, mes repères. Ceux qui ont marqué ma vie professionnelle et personnelle et qui m'ont permis de pouvoir écrire ce livre aujourd'hui et tourner ma page de vie...Un témoignage rendu à ces femmes et à ces hommes d'honneur, mais aussi à ma profession et ce après plus de 53 années passées en son sein. Son histoire, à travers la mienne, son évolution et son avenir, le tout sous le joug de mon regard d'auteur...Un hommage rendu aux soldats du feu, à celles et ceux qui honorent notre corporation!!!
Les Sanglots de la Terre est un recueil de poèmes qui a reçu le Grand Prix de la Journée du Manuscrit 2020. Sa poésie a provoqué l'admiration des jurés et le Président Michel Dansel a souhaité donné le plus grand écho à l'oeuvre de ce tout jeune poète très talentueux et très polixe. Comme Rimbaud l'a sublimement démontré, "A aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des annéesA " (Pierre Corneille).
Le 7 janvier 2015, la France est sous le choc après l'attentat de Charlie Hebdo. À Châlons-en-Champagne, on pleure Cabu, l'enfant du pays. Le dessinateur de presse Jean Cabut a été assassiné avec ses collègues et amis lors de la réunion de rédaction du journal satirique. Il allait fêter ses 77 ans la semaine suivante. C'est pour lui rendre hommage que le journaliste Fabrice Minuel a décidé de retracer la vie du père du Grand Duduche. Fabrice Minuel a fait la connaissance de Cabu en 1996. Pour écrire ce livre, il a rencontré Georges, l'ami de toujours, complice des premières heures et des premiers canulars. Il donne la parole à d'autres Châlonnais qui ont croisé Cabu et le portent dans leur coeur. Cabu de Châlons retrace le parcours étonnant de Jean Cabut, le petit gars de Châlons précocement diagnostiqué allergique à l'école et à l'église, mais talentueux en dessin et caricature. Ce livre n'est pas une biographie ordinaire, c'est un hommage de tous les Châlonnais pour que personne n'oublie l'un des défenseurs majeurs de la liberté d'expression !
Sous un angle encore jamais abordé, découvrez le monde de la scène française du rock, de la variété et du jazz, raconté par un de ses acteurs les plus assidus, musicien « notoirement » inconnu, comme il s'amuse à se définir lui-même.
Un récit captivant qui couvre la longue carrière d'un « sideman », batteur de son état. Quarante-cinq ans passés à travailler, enregistrer, jouer et tourner avec tout ce que la scène musicale hexagonale (mais pas que !) compte de grands noms et de talents.
Un témoignage riche en anecdotes parfois touchantes, souvent drôles, apportant pour la première fois sur le show-business à la française le point de vue d'une corporation qui parle peu, dont on parle peu : ces artistes musiciens qui vivent « à l'ombre des étoiles » et pourtant indispensables à leur éclat...
Mais l'auteur n'en reste pas à la relation de situations liées à son métier et ses rencontres professionnelles. Charles Benarroch, enfant marocain débarqué à Paris à 14 ans et que rien ne prédestinait à ce parcours hors norme, partage avec la même pudeur et la même générosité - et ce n'est pas le moindre intérêt de ce récit autobiographique - ses souvenirs d'enfance et le regard sensible d'un homme sur une époque artistiquement foisonnante qui lui a apporté le meilleur et le pire. Et particulièrement sur les proches qu'il a côtoyés des années durant, dont certains sont aujourd'hui disparus et à l'humanité desquels il sait, sans pathos, sans vantardise, mais avec coeur, rendre un émouvant hommage.
Un récit agrémenté de quelques caricatures, oeuvres de l'auteur, qui dévoilent sa perception malicieuse et désacralisée de ces « monstres » de notre patrimoine culturel national.
Paris, 2148.
Le monde « miroir », identique au nôtre, mais dans les pires conditions possibles, a été découvert, et ils en veulent à notre eau, denrée rare depuis des décennies. Pour assurer la sécurité de la population, l'eau, déjà rationnée, fait l'objet d'une surveillance plus accrue, tandis que les miroirs, seul passage entre les deux mondes, ont été interdits.
Vin, informaticienne rebelle, souhaite pourtant se mirer à tout prix. Lorsqu'après moult péripéties, elle atteint enfin son but, non seulement la satisfaction n'est pas au rendez-vous, mais elle relâche également son double dans son monde.
Dès lors, les événements prendront une tournure qui lui permettra de découvrir la vérité sur son histoire et le fameux monde « miroir »...
Février 1849, Seconde République, dans une France qui peine à sortir de la confusion où l'a conduite la révolution qui a chassé de son trône le dernier Roi des Français.
Alice, jeune mariée d'à peine vingt ans, a emménagé quelques mois auparavant chez son mari, une longue bâtisse appelée La Louvardière, nichée au coeur d'un parc boisé, dans le département de la Nièvre. Or, la jeune femme peine à y trouver sa juste place : les domestiques lui paraissent hostiles, la demeure encore mal connue résonne de bruits étranges, et surtout une présence invisible pourrait bien y rôder. Par ailleurs, si Lionel de Châtenay est un mari aimable et prévenant, il semble lui aussi hanté par le souvenir de sa première épouse.
Alice devra apprendre à surmonter ses peurs et ses doutes, gagner l'estime et la confiance de Lionel, et enfin maîtriser à la fois la domesticité et son nouveau rôle de maîtresse de maison. Toutefois, la tâche ne lui sera pas facilitée, et un certain nombre d'événements étranges et imprévus viendront se mettre en travers de son chemin - ou plutôt de son cheminement.
Cet ouvrage a pour thématique celle du mystère face aux éléments tangibles et concrets. Peut-on avoir une réponse à toutes les questions que l'on se pose ? Peut-on jamais vraiment connaître les gens que l'on côtoie ? Où sont les limites de la connaissance humaine ?
Ce livre témoigne des efforts d'un jeune multi-diplômé pour entrer sur le marché du travail en temps de crise, et décrit la lente chute psychologique et physique que les échecs entraînent.
Le titre fait explicitement référence à Oscar Wilde, et à sa lettre écrite depuis sa geôle de Reading. Cependant, aujourd'hui la prison ne fait plus peur à personne. Ce qui fait peur aujourd'hui : c'est le chômage. L'inactivité.
Je m'appelle Alice Maréchal.
J'ai trente-sept ans, je vis à Lyon et je collectionne les déboires sentimentaux. J'ai une grande soeur paraplégique, une petite soeur insouciante, une meilleure amie malade et un chat.
Je suis franche, spontanée, empathique, romantique, rancunière, bavarde, impulsive, malpolie, étourdie, persévérante, loyale et gourmande.
J'ai tellement la poisse que je pourrais facilement rédiger l'encyclopédie des malheurs, j'ai d'ailleurs fait de l'inquiétude et de l'angoisse mes hobbies préférés, et pourtant...
La vie nous réserve de bien curieuses surprises, elle prend parfois des virages à 360 degrés sans nous prévenir et les événements s'enchaînent alors avec une relation de cause à effet que nous ne maîtrisons pas...